Ça y est ! Vous êtes prêt à faire le grand saut pour la réalisation de votre projet de vie, qu’il s’agisse de l’achat de votre première résidence, la rénovation de votre habitat, ou encore la mise en place d’un placement immobilier. Et bonne nouvelle : en 2018, les taux d’intérêt sont encore proches de leurs plus bas niveaux historiques, ce qui devrait encourager les plus réticents à demander un crédit immobilier. Cependant, avant de s’engager, il est indispensable de connaître les lois du marché en France et de s’armer de précautions afin d’éviter des nuits blanches. Découvrez sans attendre les pistes pour bien effectuer la souscription d’un prêt immobilier en 2018.
La domiciliation des revenus
Clairement défini dans les nouveaux textes du prêt immobilier 2018, ce volet permet aux banquiers de prélever, pendant une durée maximale 10 ans, de gros frais liés à la tenue de compte, à la carte bancaire, ainsi que des commissions associées à votre nouveau compte. En effet, les banques sont autorisées à exiger la domiciliation de vos revenus afin qu’elles puissent gérer à leur gré l’évolution de votre état financier. A la fin des 10 ans, vous pourrez choisir de transférer vos revenus dans un autre établissement bancaire. En revanche, si vous souhaitez quand même domicilier vos revenus dans une autre banque avant la fin des 10 ans, le banquier prêteur se réserve le droit d’annuler vos avantages individualisés.
L’assurance emprunteur
Devenue parmi les pièges à éviter lorsqu’on choisit son crédit immobilier, cette assurance n’est pas du tout obligatoire. Cependant, sans une assurance emprunteur, les banques pourront refuser l’octroi de votre crédit immobilier. Pour rappel, ce type de couverture permet de prendre en charge les mensualités en cas de baisse de revenu ou de perte de travail à la suite d’un décès ou d’une invalidité. Cependant, avec la baisse significative des taux d’intérêt, les frais d’assurance emprunteur se sont alourdis ces dernières années. Heureusement, vous n’êtes pas tenu de souscrire votre assurance chez la banque prêteuse elle-même : vous pouvez tout-à-fait faire jouer la concurrence en comparant les frais chez plusieurs assureurs.
Les frais de dossier
Depuis quelques années, les frais de dossier ont considérablement grossi pour compenser la baisse généralisée des taux d’intérêts. Là encore, vous aurez une chance de négocier la facture du dossier en souscrivant une offre d’assurance quelconque chez votre prêteur. N’hésitez pas à comparer toutes les offres de couverture via le site le-pret-immobilier.com.
Les aides aux prêts
Beaucoup d’emprunteurs pensent qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter leur maison de rêve sans passer par la case du prêt immobilier. Pourtant, quelques dispositifs d’aides vous permettent de monter un dossier d’emprunt crédible pour séduire votre banquier : le PTZ d’Etat, le PAS (Prêt accession sociale), le prêt d’action logement, les dispositifs mis en place par les collectivités locales…
Le délai pour obtenir un prêt
En vérité, la plupart des banques prêteuses jouent sur le temps pour rendre leur décision sur un dossier d’emprunt. Avec la réduction de l’effectif personnel et la lenteur administrative, il faut s’armer de patience pour pouvoir boucler un financement immobilier. En moyenne, il faudra compter 4 semaines à partir de la date de premier rendez-vous avec le banquier pour obtenir le prêt. Cela dit, quelques établissements excellent néanmoins dans le traitement des dossiers d’emprunt, notamment BNP Paribas (12 jours en moyenne), Banque Populaire (17 jours) et Caisse d’Epargne (14 jours).