Investir dans le vin est recommandé aux passionnés du vin. La demande pour ce type de placement est en forte hausse car très rentable. Mais, pour réussir cet investissement, il va falloir procéder, avec un minimum de précaution, au choix d’un intermédiaire pour se lancer dans l’achat du vin en s’assurant de la qualité du service proposé. Ainsi, l’investissement dans le vin peut être effectif par le biais par d’un intermédiaire, entre autres, un prestataire spécialisé, un groupement foncier viticole ou par le truchement d’un fonds dédié au vin.
Investir dans le vin via des prestataires spécialisés
La revente du vin à un bon prix n’étant pas très évidente pour un particulier, le prestataire spécialisé est un partenaire incontournable qui conseille sur les achats et facilite la revente du vin à un excellent prix. C’est un intermédiaire qui offre la possibilité au particulier d’investir dans le vin en toute sérénité. Il offre des conseils personnalisés et permet de réaliser un investissement porteur avec un potentiel de plus-value élevée.
Ces intermédiaires proposent à l’investisseur des formules à la carte avec le concept de cave clé en main et se chargent de la gestion de la cave en confiant la gestion, l’entreposage et la revente de celle-ci à un professionnel ou un expert. Permettant à l’investisseur de bénéficier de leur expertise et de leur expérience pour bien acheter, gérer, stocker et revendre sa cave.
Ainsi, ces prestataires spécialisés se chargent de la sélection de vins, du stockage et de la revente de grands millésimes, tout en générant du rendement sur le long terme, tout au long de ce processus. Ces intermédiaires facturent leurs prestations avec des droits d’entrée et des frais de gestion annuelle.
Investir dans le vin via un groupement foncier viticole (GFV)
Un groupement foncier viticole permet, également, d’effectuer des investissements dans le vin en acquérant des parts de domaine viticole. Il s’agit d’un groupement de particuliers qui acquièrent une propriété viticole et confient son exploitation à un viticulteur professionnel, tenu par un bail à long terme. Ce groupement collecte des fonds auprès des épargnants pour les investir dans les parcelles viticoles. En souscrivant au capital d’un groupement viticole, l’investisseur devient un associé, et, donc, copropriétaire du domaine viticole confié à un exploitant (viticulteur).
Ainsi, un groupement viticole permet à l’investisseur de diversifier son patrimoine, de placer son argent dans les vins et les crus et de percevoir chaque année, un revenu issu du fermage en argent ou en bouteilles de la propriété. Il perçoit, également, une quote-part sur la cession des terrains au terme de l’investissement.
Cet investissement, à moindre risque et sur le long terme dans un groupement foncier viticole, est associé à des avantages fiscaux. Sous certaines conditions, il permet de bénéficier d’une exonération d’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) de 75 % de la valeur des parts souscrites. Egalement soumis à certaines conditions, les droits de succession et de donation sur les GFV peuvent être réduits jusqu’à 75 %.
Un fond d’investissement dédié au vin
Il est également proposé aux particuliers la possibilité d’investir dans le vin par l’intermédiaire d’un fond d’investissement. Ce type d’investissement va donc consister à acquérir des parts dans des fonds spécialisés dédiés au vin. Cette alternative présente des avantages pour l’investisseur qui a très peu connaissance relativement au marché du vin. Après l’achat des parts de fonds d’investissement dédiés au vin, il n’a rien à faire. C’est le gestionnaire qui se charge de tout, notamment, de l’acquisition, de la revente et de la liquidité des parts.
Ces structures d’investissement sont très dépendantes de la compétence du gestionnaire. Ce type d’investissement est moins accessible, avec un montant minimum d’investissement qui est bien supérieur aux investissements par le biais des prestataires spécialisés ou des groupements fonciers viticoles. Pour un investissement sécurisé, il est conseillé d’investir dans une structure agrée par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Aussi, l’expertise de ces structures est associée à des frais (d’entrée et de gestion) et à diverses commissions.