Gilles Bouleau est un journaliste français officiant sur la chaîne TF1. En 2012, ce diplômé du Centre de formation des journalistes privés de Paris a remplacé Laurence Ferrari en tant que présentateur du journal de 20 heures de TF1. Une question trotte sur toutes les lèvres : quel est le salaire de Gilles Bouleau ? Dans les lignes qui suivent, nous allons nous intéresser au salaire et à la fortune personnelle de ce talentueux homme de média.
Biographie et âge de Gilles Bouleau
Gilles Bouleau naît le 25 mai 1962 à Paris, mais passe l’essentiel de son enfance à Colombes dans les Hauts-de-Seine. Son parcours scolaire est sanctionné par un diplôme l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) et un autre du Centre de formation des journalistes de Paris (CFJ). A l’âge de 26 ans, il est l’heureux lauréat du prix Jean d’Arcy qui récompense les jeunes journalistes les plus talentueux. Il intègre alors la rédaction de TF1, chaîne à laquelle il consacrera l’essentiel de sa carrière professionnelle.
Il commence sa carrière à TF1 par le service « Économie et Social », puis migre au service « Politique Intérieure ». Quelques années plus tard, il rejoint le service « Enquêtes et Reportages », puis le service « Informations Générales ». Travailleur acharné, il se voit confier plusieurs importants reportages. Il assure ainsi la couverture de l’élection présidentielle française de 1988, ainsi que les jeux d’hiver de 1992 et 1994.
Une riche carrière professionnelle
Entre 1996 et 1996, Gilles Bouleau intègre la chaîne LCL, alors filiale de TF1. Il y présente notamment la matinale. En 1996, il travaille aux côtés de Ruth Elkrief sur l’émission 19h dimanche.il fait alors office de rédacteur en chef adjoint pour cette émission de reportages et interviews.
A l’âge de 39 ans, il est affecté par TF1 en tant que correspondant au pays de Shakespeare. Il y passe 4 années, puis migre à Washington en tant que correspondant. Ses cinq années au pays de l’oncle Sam l’amène à couvrir des évènements majeurs comme l’ouragan Katrina et l’élection présidentielle américaine de 2008, qui voit l’accession au pouvoir de Barack Obama.
L’année 2011 voit le retour de Gilles Bouleau au bercail. Suite du départ d’Harry Roselmack, il présente le journal de 20 heures de TF1 en tant que joker de Laurence Ferrari. En août 2011, il prend la tête des opérations spéciales, suite au départ Jean-Claude Narcy. Il est alors chargé de concevoir les infographies accompagnant les journaux de la chaîne.
Présentation du JT de 20 heures sur TF1
L’année 2012 est l’année de consécration de Gilles Bouleau en tant que présentateur titulaire du prestigieux journal de 20 heures. Lorsque Laurence Ferrari démissionne de son poste en juillet 2011,
Gilles Bouleau est en vacances. Il est rappelé d’urgence pour assurer l’intérim. A l’issue de quelques jours, notre talentueux journaliste est titularisé à ce poste par les instances dirigeantes de TF1. Sa discrétion et sa sobriété, qui tranchent nettement avec le côté bling-bling de ses prédécesseurs, font vite sensation auprès des téléspectateurs qui sont de plus en plus nombreux à suivre l’émission.
L’homme des grands évènements
Le talent du journaliste s’est renforcé avec l’âge. Gilles Bouleau s’est vu confier l’animation de plusieurs soirées électorales sur TF1. Aux côtés de Claire Chazal, puis d’Anne-Claire Coudray, il couvre l’élection présidentielle de 2017, les élections régionales de 2015, les élections européennes de 2014 et les élections municipales de 2014.
Assisté de Jean-Pierre Elkabbach (Europe 1), Gilles Bouleau interviewe le Président Russe Vladimir Poutine en juin 2014. Il est coopté comme présentateur du documentaire Sacrifice, un film commémorant le 70ème anniversaire du débarquement de Normandie. Un mois plus tard, il interviewe le président François Hollande, aux côtés de David Pujadas. En novembre de la même année, il se voit accorder une seconde interview par le président français.
En février 2015, il co-présente avec Christophe Dechavanne 40 ans d’émotions partagées, un documentaire célébrant les 40 ans de TF1. Dès juin 2016, il prend les rênes de Vie politique, une émission politique diffusée en direct les dimanches à 18h40.
Un parcours exceptionnel
La carrière de Gilles Bouleau montre que rien ne peut résister à la passion et au travail bien fait, même pas l’âge. Entré par l’échelon le plus bas, ce journaliste a su, à force de patience et d’abnégation, se hisser aux sommets les plus élevés, devenant ainsi l’une des références dans l’hexagone.
Cet homme de presse montre que tout est possible à qui sait se sacrifier pour ses rêves. Il constitue à cet effet un exemple à mettre en avant et non une personne qu’il faut lapider en raison de ses revenus élevés. Qui d’entre nous n’aspire pas à un mieux-être ? Qui ne rêve pas de coucher dans un palace ?
Au lieu de sans cesse chercher à clouer les hommes de média au pilori pour leurs gains, il serait peut-être temps pour les Français de changer de paradigme. Pourquoi ne pas chercher à prendre comme exemple ces gens qui sont partis de rien pour s’amasser une fortune colossale ?
Les indiscrétions sur le salaire et la fortune de Gilles Bouleau
Après avoir révélé les rémunérations de David Pujadas et Laurent Delahousse, le magazine TV Télé 2 semaines s’est penché sur le salaire et la fortune personnelle de Gilles Bouleau. Aux dires des journalistes du quinzomadaire, notre présentateur gagnerait deux ou trois plus que ses confrères officiant sur France 2. Selon leurs estimations, le Parisien gagnerait la rondelette somme de 30.000 €.
Le magazine TV Télé 2 semaines a fait de la révélation des fortunes des people, et notamment de ceux des hommes de presse une spécialité. Les Français, faut-il le rappeler, sont très friands de ce genre d’informations. Le sachant, des présentateurs comme Cyril Hanouna n’hésitent pas à balancer les rémunérations de leurs confrères en direct pour booster leur audience.
La vérité sur la fortune de Gilles Bouleau
Outré par les indiscrétions sur son salaire, Gilles Bouleau a tenu à faire une mise au point. Il a de prime abord démenti les allégations du magazine. Il n’a toutefois pas indiqué son salaire, ni d’autres types de rémunérations. Il a simplement reconnu qu’il gagnait assez confortablement sa vie et qu’il n’avait pas honte de gagner autant. Il a reconnu qu’il gagnait mieux sa vie que des travailleurs plus méritant comme les médecins et des infirmières, mais qu’il n’y avait pas de quoi fouetter un chat.
Aux journalistes qui l’assaillaient de questions, il a tout simplement rétorqué qu’il gagnait autant qu’un bon gardien de Ligue 2 en France. Notez qu’un « bon gardien » de Ligue 2 française touche 300 000 euros de salaire annuel, soit 25 000 euros par mois, alors qu’un débutant est payé environ 26 000 euros l’an. Les internautes et les journalistes se sont tous engouffrés dans la brèche et ont saisi leurs calculettes. Cette boutade est la seule concession que le journaliste a faite aux médias.
Une étude datant de novembre 2016 avait conclu que la grande majorité des joueurs de la Ligue (98%) avait une rémunération inférieure à 28.000 € mensuels. Cette étude avait également révélé que seul 1% de ces joueurs touchait un traitement compris entre 28.000 et 56.000 €. Les personnes, dont les salaires excédaient 95.000 € étaient une exception.
Faut-il s’indigner de la fiche de paie de Gilles Bouleau ?
Alors que sous d’autres cieux, on se réjouit de voir la rémunération des peoples s’envoler, les Français ont tendance à critiquer les salaires versés aux hommes de médias. Il suffit de lire les commentaires suscités par les révélations du magazine TV Télé 2 pour s’en rendre compte. Même si tous reconnaissent leurs talents, nombreux sont ceux qui estiment qu’il ne faudrait pas leur verser une rémunération aussi élevé.
Gilles Bouleau a un peu répondu à cette critique en affirmant haut et fort qu’il n’avait aucunement honte à gagner autant d’argent. Peut-être, faut-il rappeler à ces personnes que le salaire versé à Gilles Bouleau n’est pas une aumône, mais le fruit d’un travail bien fait. Si le travail de ce journaliste ne rapportait rien à son employeur, ce dernier ne lui verserait pas un tel traitement.
Mais comment comprendre que des gens, qui se cabrent à chaque fois qu’on essaie de toucher à leurs avantages sociaux, puissent être si prompts à jeter les hommes de média aux loups ? Faudrait-il que les journalistes soient des indigents pour être appréciés ?
Ceux qui recherchent le montant exact de la rémunération de Gilles Bouleau seront bien déçus. Le salaire du présentateur du JT de 20h00 de TF1 reste un secret bien gardé. Les paparazzis ont beau fouiner, ils n’ont pas réussi à percer le secret. Le journaliste a reconnu gagner confortablement sa vie, mais il a refusé net de donner le montant de sa rémunération, arguant que la législation française protégeait ce secret.
La seule indication qu’il a fournie est qu’il gagnait à peu près autant qu’un joueur de la Ligue 2 française, soit environ 25 000 euros par mois. Il n’a pas du tout tort d’éconduire les fouineurs, car cette tendance franco-française à s’indigner des salaires des hommes de presse est tout simplement lamentable. Les paparazzis et leurs adeptes gagneraient plutôt à se réjouir de ces rémunérations, car ils sont indicateurs du prestige du pays. Qui voudrait d’un people fagoté de haillons ?