Le crowdlending est une pratique née récemment, et qui est de plus en plus populaire. Il s’agit d’investir dans des PME ainsi que dans l’économie réelle en passant par des plateformes en ligne.
Explications sur le crowdlending
Une nouvelle loi, en 2014 a mis fin au monopole des banques pour l’investissement, ce qui a permis aux systèmes de financements participatifs, tel que le crowdlending de voir le jour.
Désormais, on peut, en tant que particulier, décider d’investir pour soutenir des startups en cours de développement. De plus, pas besoin d’être riche pour faire du crowdlending. Aujourd’hui, on peut sur certaines plateformes investir au minimum 50 ou 100 €, ce qui est relativement bas.
En fait, le concept de base est le crowdfunding : des PME ou TPE créent leurs projets, et les mettent en ligne afin de bénéficier de financements multiples. Le crowdlending est pour ainsi dire une sous-catégorie de ce concept. Il représente l’action d’un particulier de faire un crédit à une PME, et d’attendre d’avoir un bénéfice quelques années plus tard. C’est effectivement la forme la plus dynamique du crowdfunding en France avec 97 millions d’euros collectés par les entreprises en 2016.
Source : Comparateur de placements
Comment choisir sa plateforme pour investir ?
Il faut faire attention au choix de sa plateforme. La première étape consiste à vérifier qu’elle est légale et possède bien l’un des deux agréments imposés par l’ordonnance n° 2014-559 du 30 mai 2014. Pour cela, il suffit de regarder si cette dernière se trouve dans la liste des plateformes enregistrées auprès d’ORIAS (Organisme pour le Registre unique des Intermédiaires en Assurance).
Pour plus d’informations, les deux agréments délivrés par ORIAS sont l’IFP et le CIP.
L’IFP (Intermédiaire en Financement Participatif) donne la possibilité de mettre en relation des personnes ayant un projet avec des personnes souhaitant investir dans ce projet en faisant un prêt avec/sans intérêt, ou même un don. La somme maximale à prêter autorisée est de 2000 € par projet et par an. De plus, chaque projet bénéficie d’un seuil maximal de collecte d’1 million d’euros. Uniquement des particuliers (personnes physiques) peuvent être investisseurs.
Pour en savoir plus : https://www.orias.fr/documents/10227/29315/201703-%20INTERMEDIAIRE%20EN%20FINANCEMENT%20PARTICIPATIF.pdf
Concernant le CIP (conseiller en investissement participatif) : cet agrément permet la souscription de titres financiers de sociétés non cotées ou d’actions. Des particuliers, mais aussi des personnes morales (sociétés…) peuvent investir dans les projets qui ont un seuil de collecte de 2,5 millions d’euros par an et par projet. Les plateformes agréées CIP offrent plus de possibilités. En revanche, elles doivent faire en sorte de diversifier au mieux leur portefeuille et jouent un rôle de conseiller auprès de leurs clients.
Que retrouve-t-on sur ces plateformes ?
On retrouve souvent des projets variés et assez détaillés. Cela permet de comprendre au mieux la finalité des projets. On y retrouve également les éventuels risques encourus, si la société fait faillite par exemple… Sans oublier la durée du prêt, le taux d’intérêt, l’évolution du projet…
On choisit donc son projet, on investit sur la plateforme en ligne, puis on peut suivre l’historique de nos activités, de tous nos investissements. Au bout de quelques années, on récupère notre investissement avec des intérêts (taux pouvant aller de 4% à 9% selon les projets et les entreprises).
Quelques conseils
- Si vous venez à peine de vous lancer, commencez par de petites sommes et diversifiez vos placements.
- Utilisez des outils d’aide à l’analyse des risques éventuels encourus.
- Évaluez votre situation financière à court et moyen terme avant d’investir.
- Choisissez de préférence des projets qui vous plaisent, que vous comprenez.
Maintenant que l’essentiel a été dit sur le crowdlending, il existe de nombreuses plateformes qui pourront vous permettre de tenter l’expérience. Alors si vous n’êtes pas trop frileux, c’est le moment de tester l’épargne par crowdlending.